« TU POSES TROP DE QUESTIONS » + Bonus: La Fille De La Navette
C’est un drôle de weekend que je viens de passer la, comme perdue au milieu d’un océan d’histoires courtes de longues durée.
Comme tout le temps lorsque j’ecris je sais pas par où commencer si ce n’est pas l’histoire de LA FILLE DE LA NAVETTE (voir ci-dessous) ou encore par quelques retrouvailles charmantes et une présentation d’autant plus délicieuse le meme jour…
Je me rappel surtout de ce vendredi apres midi, épuisé comme d’habitude par une semaine de travail intense au niveau du cervelet, de trop nombreuses histoires qui font des cercles infinie dans mon cerveau mais je me rappel surtout de cet image d’un parc qui reflète plus l’automne que l’hiver, une fraicheur et une douceur de vie, un calme impeccable comme dans un cimetière seulement perturbé par quelques employés de la municipalité chargés de nettoyer les saloperies des hommes trop pressés pour ramasser les papiers qu’ils laissent trainer, et dire que certains sont sans papiers, eux ils prennent le temps d’en laisser trainer puis d’en gâcher, tristesse d’une vie morose entouré par l’argent, le sexe ennuyant et une vie pathétiquement routinière.
Ce gout de sang dans ma bouche persiste, ça doit etre pour ça que je bois si sucré, et pourtant ce petit tour dans le parc me fait un temps oublier mes conneries et mes pseudos problèmes de jeune adulte en proie à la névrose et au stresse.
J’aime observer la vie autour de moi, observer les gens, les regarder agire et vivre, et comme cela m’arrive par fois, je coupe mon ipod pour écouter mon monde et j’y entend une mélodie noir mais avec beaucoup de gout, ça me rassure d’entendre les autres, ça me permet de me savoir encore en vie, je crois que c’est ça, un besoin d’être rassuré, de me savoir vivant.
Au final je bascule dans l’ombre pour me retrouver après quelques verre et quelques joints plus tard,a l’arrière d’une voiture familiale à fond sur l’autoroute et tout ça pour aller dans une boite chelou de campagne le tout sur du tres bon son.
Il fait froid, on se réchauffe avec une bouteille de vin sucré (encore le sucre qui vient m’enlever ce gout de sang donc) et derrière moi la lueur d’un simple lampadaire et de la vie caché par la buée produite par nos coeur tentant de s’échauffer dans ce corbillard sur roue.
Ombre de la nuit, bruit de la vie.
On rentre dans la bonduelle quoi (humour quand tu nous tiens) et j’erre sans but, je tise, et je me cale devant le sons je regarde les corps s’agités, les neurones suffisamment vrillés pour que je me retrouve à danser sans retenue, dans ma bulle, un monde cloisonnés entourés d’hombres et sans voir le temps passer je me retrouve à me réveiller dans mon lit le lendemain à 15h.
Tout ça pour quoi ? passer un samedi ennuyeux, parler avec elle, oui toujours la même, par sms, une demande de gite, une simple question pour savoir si tout vas et une simple réponse:
» je viens pas, tu poses trop de questions »
Au fond elle a raison, je pose trop de questions, je me pose trop de questions, on me pose trop de questions, je commence à avoir de trop kilométres au compteur pour mon âge et pourtant j’ai l’impression de rien piger face à une vie pleine de remous, mais merde la tu me rend fou, des jours qu’on s’est pas vue et pour une simple question maladroite plus rien, tu m’envoie chier putain de merde, j’ai des remontés acides tellement tu me fais mal au cœur, je voudrais serrer les filles que j’ai croisés, les baisers devant toi juste pour que tu vois combien je t’aime plus que ces chiennes la mais tu continue à creuser ma tombe,encore une fois faudrait-il que je crève pour tes beaux yeux que tu vois combien je t’aime et que je pourrais tout plaquer pour toi, tu semble si distante comme si je t’avais foutue en cloque et que tu veuille me le cacher mais même ça je pourrais l’assumer pour toi.
L’impression de courir sans fin mais j’ai je respire mal et je suis pas très endurant, le sport j’étais toujours dans les derniers, au même niveau que les meufs, manque de souffle mais pas d’envie mais ça eux ils s’en foutent, tout dans les muscles et rien dans le reste, moi j’ai toujours plus penser avec mon cœur qu’avec ma tête mais à force je m’épuise l’âme et je peur de finir avec un cœur trop dure pour être brisé.
Mais tu es la seule qui pourrais me sauver, comme si t’avais le médicament de ma maladie, la maladie d’amour, que t’avais l’ultime décision, qu’on t’appelait mais que tu restais sur messagerie.
Encore une fois,je t’en veut pas.
LuKas.
BONUS:
LA FILLE DE LA NAVETTE
On est vendredi, comme tous les matin je prend le car et comme souvent, seul et cela me convient parfaitement ainsi, je me plonge dans mes songes, je m’endors contre la vitre berçé par le son de mon casque trop fort mais tellement bon qui résonne jusq’au fond de mon cerveau et me bousille les tympans.
Soudain je la vois, cette fille que je croise depuis 3 jours prés de mon ecole, qui prend quasiment le même chemin que moi.
Elle est envoutante, je la trouve superbe, féline et rebelle, un style de ouf, brune,cheveux long sidecut (rasé que d’un côté quoi) piercing au nez, écarteur, veste en cuir, vans léopard un vrai style de rockeuse qui a de quoi retourné mon cerveau de jeune rebelle jamais sortit d’une adolescence à bloc de punk rock dans les oreilles, et je doit avouer que je devine sous ses couches de vêtements provoquer par un hiver précocement frais, un corps juste superbe et notamment un jolie cul mis en valeur par un slim noir du plus belle effet.
La vision de ce fantasme de rockeuse, m’as pleinement éveillé alors qu’à mon habitude je serais surement déjà entrain de somnoler le coup cassé en deux contre la vitre.
Mon trajet se résume juste par de long regards vers sa tete (elle etait assise devant moi et je ne voyais que le haut de son crane mais je la devinais parfaitement) et par cette seule et unique pensée:
« tu l’abordes ou pas ? si oui, tu lui dit quoi hein ? et si tu te prend un râteau connard hein ? t’es vraiment trop con, vas y fonce etc… »
BREF, je me prend la tête comme d’hab’ et le temps passes jusqu’à notre arrêt commun,elle descend,je pousse maladroitement quelques personne pour la suivre, elle marche vite bordel.
On prend vraiment le même chemin à pied et je profite d’une rue pas trop passante pour l’aborder,comme ça, si je me prend un râteau, pas trop de risques de moqueries vicieuses.
Elle a son casque sur les oreilles,marche d’un pas décidé et semble dans son monde,comme moi lorsque je vais à l’ecole, une brève impression de miroir féminin donc.
je le rattrape finalement et lui dit maladroitement que je la trouve vraiment ravissante et qu’il fallait que je lui dise pour ne pas regretter.
Elle me répond pas un grand sourire suivis d’un « merci » qui me font presque choper une crise cardiaque.
Finalement ont fait le chemin ensemble et on parle tout le long sans rien vraiment sans se dire,je la laisse devant son ecole non loin de la mienne, je m’en vais avec un prénom, le sourrire aux levres et …. PAS DE NUMEROS BORDEL DE MERDE T’ES TROP CON LUKAS PUTAIN TOUT CA POUR REPARTIR SANS SON NUM ESPECE DE MOU RAMOLIS DU BULBE QUE TU ES ARRETE DE PENSER AVEC TON COEUR OU TA QUEUE.