LukasAvecUnK

ECRITURE THÉRAPEUTIQUE / VIOLENCE ECRITE

Mois : novembre, 2012

« TU POSES TROP DE QUESTIONS » + Bonus: La Fille De La Navette

C’est un drôle de weekend que je viens de passer la, comme perdue au milieu d’un océan d’histoires courtes de longues durée.

Comme tout le temps lorsque j’ecris je sais pas par où commencer si ce n’est pas l’histoire de LA FILLE DE LA NAVETTE (voir ci-dessous) ou encore par quelques retrouvailles charmantes et une présentation d’autant plus délicieuse le meme jour…

Je me rappel surtout de ce vendredi apres midi, épuisé comme d’habitude par une semaine de travail intense au niveau du cervelet, de trop nombreuses histoires qui font des cercles infinie dans mon cerveau mais je me rappel surtout de cet image d’un parc qui reflète plus l’automne que l’hiver, une fraicheur et une douceur de vie, un calme impeccable comme dans un cimetière seulement perturbé par quelques employés de la municipalité chargés de nettoyer les saloperies des hommes trop pressés pour ramasser les papiers qu’ils laissent trainer, et dire que certains sont sans papiers, eux ils prennent le temps d’en laisser trainer puis d’en gâcher, tristesse d’une vie morose entouré par l’argent, le sexe ennuyant et une vie pathétiquement routinière.

Ce gout de sang dans ma bouche persiste, ça doit etre pour ça que je bois si sucré, et pourtant ce petit tour dans le parc me fait un temps oublier mes conneries et mes pseudos problèmes de jeune adulte en proie à la névrose et au stresse.

J’aime observer la vie autour de moi, observer les gens, les regarder agire et vivre, et comme cela m’arrive par fois, je coupe mon ipod pour écouter mon monde et j’y entend une mélodie noir mais avec beaucoup de gout, ça me rassure d’entendre les autres, ça me permet de me savoir encore en vie, je crois que c’est ça, un besoin d’être rassuré, de me savoir vivant.

Au final je bascule dans l’ombre pour me retrouver après quelques verre et quelques joints plus tard,a l’arrière d’une voiture familiale à fond sur l’autoroute et tout ça pour aller dans une boite chelou de campagne le tout sur du tres bon son.

Il fait froid, on se réchauffe avec une bouteille de vin sucré (encore le sucre qui vient m’enlever ce gout de sang donc) et derrière moi la lueur d’un simple lampadaire et de la vie caché par la buée produite par nos coeur tentant de s’échauffer dans ce corbillard sur roue.

Ombre de la nuit, bruit de la vie.

On rentre dans la bonduelle quoi (humour quand tu nous tiens) et j’erre sans but, je tise, et je me cale devant le sons je regarde les corps s’agités, les neurones suffisamment vrillés pour que je me retrouve à danser sans retenue, dans ma bulle, un monde cloisonnés entourés d’hombres et sans voir le temps passer je me retrouve à me réveiller dans mon lit le lendemain à 15h.

Tout ça pour quoi ? passer un samedi ennuyeux, parler avec elle, oui toujours la même, par sms, une demande de gite, une simple question pour savoir si tout vas et une simple réponse:

 » je viens pas, tu poses trop de questions »

Au fond elle a raison, je pose trop de questions, je me pose trop de questions, on me pose trop de questions, je commence à avoir de  trop kilométres au compteur pour mon âge et pourtant j’ai l’impression de rien piger face à une vie pleine de remous, mais merde la tu me rend fou, des jours qu’on s’est pas vue et pour une simple question maladroite plus rien, tu m’envoie chier putain de merde, j’ai des remontés acides tellement tu me fais mal au cœur,  je voudrais serrer les filles que j’ai croisés, les baisers devant toi  juste pour que tu vois combien je t’aime plus que ces chiennes la mais tu continue à creuser ma tombe,encore une fois faudrait-il que je crève pour tes beaux yeux que tu vois combien je t’aime et que je pourrais tout plaquer pour toi, tu semble si distante comme si je t’avais foutue en cloque et que tu veuille me le cacher mais même ça je pourrais l’assumer pour toi.

L’impression de courir sans fin mais j’ai je respire mal et je suis pas très endurant, le sport j’étais toujours dans les derniers, au même niveau que les meufs, manque de souffle mais pas d’envie mais ça eux ils s’en foutent, tout dans les muscles et rien dans le reste, moi j’ai toujours plus penser avec mon cœur qu’avec ma tête mais à force je m’épuise l’âme et je peur de finir avec un cœur trop dure pour être brisé.

Mais tu es la seule qui pourrais me sauver, comme si t’avais le médicament de ma maladie, la maladie d’amour, que t’avais l’ultime décision, qu’on t’appelait mais que tu restais sur messagerie.

Encore une fois,je t’en veut pas.

LuKas.

BONUS:

LA FILLE DE LA NAVETTE

On est vendredi, comme tous les matin je prend le car et comme souvent, seul et cela me convient parfaitement ainsi, je me plonge dans mes songes, je m’endors contre la vitre berçé par le son de mon casque trop fort mais tellement bon qui résonne jusq’au fond de mon cerveau et me bousille les tympans.

Soudain je la vois, cette fille que je croise depuis 3 jours prés de mon ecole, qui prend quasiment le même chemin que moi.

Elle est envoutante, je la trouve superbe, féline et rebelle, un style de ouf, brune,cheveux long sidecut (rasé que d’un côté quoi) piercing au nez, écarteur, veste en cuir, vans léopard un vrai style de rockeuse qui a de quoi retourné mon cerveau de jeune rebelle jamais sortit d’une adolescence à bloc de punk rock dans les oreilles, et je doit avouer que je devine sous ses couches de vêtements provoquer par un hiver précocement frais, un corps juste superbe et notamment un jolie cul mis en valeur par un slim noir du plus belle effet.

La vision de ce fantasme de rockeuse, m’as pleinement éveillé alors qu’à mon habitude je serais surement déjà entrain de somnoler le coup cassé en deux contre la vitre.

Mon trajet se résume juste par de long regards vers sa tete (elle etait assise devant moi et je ne voyais que le haut de son crane mais je la devinais parfaitement) et par cette seule et unique pensée:

« tu l’abordes ou pas ? si oui, tu lui dit quoi hein ? et si tu te prend un râteau connard hein ? t’es vraiment trop con, vas y fonce etc… »

BREF, je me prend la tête comme d’hab’ et le temps passes jusqu’à notre arrêt commun,elle descend,je pousse maladroitement quelques personne pour la suivre, elle marche vite bordel.

On prend vraiment le même chemin à pied et je profite d’une rue pas trop passante pour l’aborder,comme ça, si je me prend un râteau, pas trop de risques de moqueries vicieuses.

Elle a son casque sur les oreilles,marche d’un pas décidé et semble dans son monde,comme moi lorsque je vais à l’ecole, une brève impression de miroir féminin donc.

je le rattrape finalement et lui dit maladroitement que je la trouve vraiment ravissante et qu’il fallait que je lui dise pour ne pas regretter.

Elle me répond pas un grand sourire suivis d’un « merci » qui me font presque choper une crise cardiaque.

Finalement ont fait le chemin ensemble et on parle tout le long sans rien vraiment sans se dire,je la laisse devant son ecole non loin de la mienne, je m’en vais avec un prénom, le sourrire aux levres et …. PAS DE NUMEROS BORDEL DE MERDE T’ES TROP CON LUKAS PUTAIN TOUT CA POUR REPARTIR SANS SON NUM ESPECE DE MOU RAMOLIS DU BULBE QUE TU ES ARRETE DE PENSER AVEC TON COEUR OU TA QUEUE.

Numero 3

J’écris sans rien penser appart à celles qui m’ont fait plus que bander.

3mois. 3 mois que j’vois tout en noir  comme si j’avais éteint la  lumière, je tâtonne pour trouver mon chemin mais je me cogne sans cesse, l’impression d’être dévoré de l’intérieur comme si les asticots avaient déjà commencé leur travail avant l’heure.

3h,durée 3h, je crois que le truc de la journée, cette discussion dans un car bondé, assis sur un siège comme si j’étais en thérapie j’déballe mon sac sans réfléchir, je sent mon sang se geler au fil de mes paroles et je pense à elle, à elle puis, à elle.

Ces 3 la, elles font partie de moi ces filles la mais je ne peut m’empêcher de penser toujours à la même, celle qui me torture le cœur, qui m’as fait toucher le 7eme ciel, je la connais par coeur mais la ça fait 3 jours que j’ai quasi plus de nouvelles.

J’ai calculé,ça fait aujourd’hui 3mois que tout est arrivé, l’impression que ça fait une éternité.

3mois, 3 d’entre elles, 3 moi, 3 fois partagé, pas n’importe lesquelles.

 

J’me relis 3 fois, et je me dit que les 3 pauvres petits lecteur insouciant de se blog neo dépressif, doivent se demander de quoi, ou plutôt, de qui je parle. Je parle de 3 cœur qui n’en n’ont retourné qu’un, le mien.

J’ai réalisé que je devais avoir 2 ou 3 problèmes avec le sexe opposé, c’est comme une drogue pour moi, la meilleure et la plus dangereuse du monde.

J’suis tellement démotivé que j’arrive même plus à écrire 3 putain de lignes , ma vie rendu malade à cause de nombreuses chienne, j’ai soudainement envie de tout envoyé chier, quand je me regarde dans une glace j’ai l’impression de voir un écran de télé.

Je me sent comme spectateur de ma vie, 3 fois arnaqué au juste prix, comme si je regardais un reportage sur un putain de névrosé jamais content de ce qu’il a put acquérir et encaisser au fil des années.

3 mois que je me supporte, 3 mois dans un sale état à cause d’un seul probleme: Sex Drogue Et Rock’n’Roll, un mode de vie  diviser en 3 pour pour 3 fois plus de bordel.

J’etablie la régle de 3 dans ma vie comme dans les proportionnalités mais la ça prend des proportions exagérés, exacerbés j’enchaine les soirées 3 fois par semaine.

 

Ce weekend c’était la 3eme fois en 3 mois que je me retrouvais comme ça, conquis par l’euphorie d’une nuit d’extase, sous l’effet d’une drogue pure et dure, la joie qui demeurait en moi cacher comme un gosse dans une air de jeux, prêt à bondir sur ses vieux.

Comme en 3eme, je redouble d’effort pour ne pas penser à la mort à fond sur autoroute, conducteur comme passagé, alcoolisé.

3 chances, 3 chances sur 3 que si l’on dérape ce soit la fin, mais la vision est belle, la musique est douce et flotte dans l’air comme une odeur acre de sperme et de mouille apres l’amour, je manquerais surement à certains mais ce serait une fin digne d’un film américain ou le début d’une tragédie pour que ça finisse sur une « happy family » mais à qui cela aurait il profité ? Je ne sais pas, mais surement pas à moi.

Marre de tout ça, et toi ? Ma belle ? Ma chienne ? Où tu es quand j’ai besoin de toi ? moi si souvent la pour toi, faudrait-il que je crève pour te prouver mon amour et que t’arrête de me traiter comme si c’était un concours, j’ai les nerfs à vif ouais, 3 fois par nuit je me reveil en pensant à toi, normal que dans un moment comme ça je parle de toi, mais je ne t’en veut pas non, je te l’ai toujours dit, je voudrais que tu me revienne comme cendrillon avant minuit.
3h du mat’ t’es toujours pas la, moi, comme à la troisieme mi temps,  je me finis au whisky coca, un peu de poudre dans le sang, j’vois la vie en rose le temps d’une nuit, j’ai un peu moins pensé à toi, peut etre par ce que j’ai pas dormis?

Je t’aime.

Lukas.

« Je croyais avoir supprimer ton numero »

« je croyais avoir supprimer ton numero. Sinon … Ça va ? »

Le plus beau sms que j’ai reçu cette semaine…

Une épine planté en plein coeur par la plus belle des roses, mais si tu lit ceci, je ne t’en veut pas et je ne t’en voudrais jamais ma belle car tu m’as déjà tué, et remuer les morts ça ne fait que salir les mains. Je ne cesserais jamais de parler de toi que tu me fasse mal à en creuver ou que tu me rende heureux comme un gosse.

Je crois qu’au jour d’aujourd’hui on peut dire que j’ai plus peur de l’amour que de la mort.

En parlant d’amour et d’à mort,cette semaine c’etait halooween, fête déguisé tout ça, soirée dans le brouillard entouré de milliards de joints et autres alcools pour dégraisser les conversations. Je me retrouve plus observateur qu’observé et ceux malgré que je sois remarquablement déguisé en squelette (d’ailleurs faudra dire à ces putains de fabricants de maquillage que leur merde est aussi agréable à étaler que du sperme sur la face.)

Et sous la pluie de tes injures,je me retrouve trempé,froid et comme frappé par la foudre,je ne bouge plus,impuissant je ne vit plus.

 

Je me demande toujours ce que les gens pensent de moi aux premiers abords,sans me connaître, ce qu’ils se disent, ce qui leur viens en tête sur la personne que je peut être ou non.

Tu passes une bonne soirée et pourtant tu ne peut t’empêcher de te questionner, te demander ,te prendre la tête avec un nombre incroyable de choses inutiles.

Alors: Tu bois, tu fumes, tu t’éclates la tête pour dégraisser tes envies, tes peurs, tes doutes et les conversations fugaces et sans but d’une soirée morose sous le signe de la franche camaraderie, mais au delà de toute cette agitation qui te répugne au fond car tu es dégouté de l’être humain et surtout de toi même, tu passes tout de même un putain de bon moment merde! T’es avec des gens que tu kiffes et qui eux aussi, malgré leurs doses d’alcool et de drogues dans le sang semble penser de même vis à vis de toi.

Le temps passe,les soucis s’envolent petit à petit, tu ne pense qu’à toi, à être la et t’as envie d’aimer tout le monde, même ces salles hippies qui danse et chante dans la rue, même les bourgeois trop bien sapé pour toi. Tu veut juste être humain.

soudain,un visage féminin qui te parle et qui ne te déplais pas.Mais cette fille semble doser ses conversations, comme pour établir un tri sélectif du genre humain, tu l’ignores, tu joue la carte du mec distant et au final apres que la majorités s’en est allé comater, l’échanges se fait, tu commences à envisager des choses et tu découvres une personne qui alors qu’elle te déplaisais au plus haut points, cache quelqu’un de sympathique et quelque peu intéressant. Tu apprécies ce moment et ces quelques regards. T’aimerais y gouter.

Mais au meilleur moment, tu dois rentrer chez toi laisser tout ça derrière toi et dire adieu à un moment plaisant pour laisser place à une marche glaciale au cœur de la nuit.

T’es défoncé, quelque peu bourré et tu marches sans réfléchir jusqu’au lit qui t’es destiné.

Dans le froid tu te sent seul, égaré et sans espoir tu vas te coucher, la tête qui tourne, un gout amer dans la bouche et cette seule volonté de ne jamais te réveiller, rester sur ta faim, tes angoisses, tes rêves.

Je ne supporte plus cette situation, le cul entre 5 chaises, j’me sent éparpillé comme les feuilles d’un arbre en automne et au final je ne pense qu’à elle, je ne peut l’oublier, elle me hante mais c’est moi qui suis fantôme, à ses yeux plus rien, a mes yeux, moins que rien. Je cherche sans fin et je ne trouve rien.

J’aimerais voir ce qu’il y au bout de la route mais tout semble figé, je regarde tout cela avec distance comme si ce n’était pas moi sur la photo, la nuit me glace le sang et me réchauffe l’âme, et il n’y  plus rien, la gorge sèche, les os en miette, je ne peut croire que la nature est derrière tout ça, j’ai le cœur en berne et le cerveau en ébullition, j’aimerais qu’elle soit la mais quand je me retourne, il n’y a que moi.

Lukas.