« Je croyais avoir supprimer ton numero »

« je croyais avoir supprimer ton numero. Sinon … Ça va ? »

Le plus beau sms que j’ai reçu cette semaine…

Une épine planté en plein coeur par la plus belle des roses, mais si tu lit ceci, je ne t’en veut pas et je ne t’en voudrais jamais ma belle car tu m’as déjà tué, et remuer les morts ça ne fait que salir les mains. Je ne cesserais jamais de parler de toi que tu me fasse mal à en creuver ou que tu me rende heureux comme un gosse.

Je crois qu’au jour d’aujourd’hui on peut dire que j’ai plus peur de l’amour que de la mort.

En parlant d’amour et d’à mort,cette semaine c’etait halooween, fête déguisé tout ça, soirée dans le brouillard entouré de milliards de joints et autres alcools pour dégraisser les conversations. Je me retrouve plus observateur qu’observé et ceux malgré que je sois remarquablement déguisé en squelette (d’ailleurs faudra dire à ces putains de fabricants de maquillage que leur merde est aussi agréable à étaler que du sperme sur la face.)

Et sous la pluie de tes injures,je me retrouve trempé,froid et comme frappé par la foudre,je ne bouge plus,impuissant je ne vit plus.

 

Je me demande toujours ce que les gens pensent de moi aux premiers abords,sans me connaître, ce qu’ils se disent, ce qui leur viens en tête sur la personne que je peut être ou non.

Tu passes une bonne soirée et pourtant tu ne peut t’empêcher de te questionner, te demander ,te prendre la tête avec un nombre incroyable de choses inutiles.

Alors: Tu bois, tu fumes, tu t’éclates la tête pour dégraisser tes envies, tes peurs, tes doutes et les conversations fugaces et sans but d’une soirée morose sous le signe de la franche camaraderie, mais au delà de toute cette agitation qui te répugne au fond car tu es dégouté de l’être humain et surtout de toi même, tu passes tout de même un putain de bon moment merde! T’es avec des gens que tu kiffes et qui eux aussi, malgré leurs doses d’alcool et de drogues dans le sang semble penser de même vis à vis de toi.

Le temps passe,les soucis s’envolent petit à petit, tu ne pense qu’à toi, à être la et t’as envie d’aimer tout le monde, même ces salles hippies qui danse et chante dans la rue, même les bourgeois trop bien sapé pour toi. Tu veut juste être humain.

soudain,un visage féminin qui te parle et qui ne te déplais pas.Mais cette fille semble doser ses conversations, comme pour établir un tri sélectif du genre humain, tu l’ignores, tu joue la carte du mec distant et au final apres que la majorités s’en est allé comater, l’échanges se fait, tu commences à envisager des choses et tu découvres une personne qui alors qu’elle te déplaisais au plus haut points, cache quelqu’un de sympathique et quelque peu intéressant. Tu apprécies ce moment et ces quelques regards. T’aimerais y gouter.

Mais au meilleur moment, tu dois rentrer chez toi laisser tout ça derrière toi et dire adieu à un moment plaisant pour laisser place à une marche glaciale au cœur de la nuit.

T’es défoncé, quelque peu bourré et tu marches sans réfléchir jusqu’au lit qui t’es destiné.

Dans le froid tu te sent seul, égaré et sans espoir tu vas te coucher, la tête qui tourne, un gout amer dans la bouche et cette seule volonté de ne jamais te réveiller, rester sur ta faim, tes angoisses, tes rêves.

Je ne supporte plus cette situation, le cul entre 5 chaises, j’me sent éparpillé comme les feuilles d’un arbre en automne et au final je ne pense qu’à elle, je ne peut l’oublier, elle me hante mais c’est moi qui suis fantôme, à ses yeux plus rien, a mes yeux, moins que rien. Je cherche sans fin et je ne trouve rien.

J’aimerais voir ce qu’il y au bout de la route mais tout semble figé, je regarde tout cela avec distance comme si ce n’était pas moi sur la photo, la nuit me glace le sang et me réchauffe l’âme, et il n’y  plus rien, la gorge sèche, les os en miette, je ne peut croire que la nature est derrière tout ça, j’ai le cœur en berne et le cerveau en ébullition, j’aimerais qu’elle soit la mais quand je me retourne, il n’y a que moi.

Lukas.